Lundi 29 mai, CR de la commission de propagande

Lundi 29 mai 2007, à 12H00 les candidats aux élections législatives étions invités à une réunion par la commission de propagande, pour qu’elle puisse nous rendre compte de l’état du matériel de propagande (professions de foi et des bulletins de votes).

Tout a bien commencé dans une bonne ambiance, les candidats se scrutaient du regard, certains s’évitaient d’autres se saluait gentiment... Tout en faisant le tour des panneaux
où nos professions de foi et bulletins de votes étaient affichés, des remarques et conseils aux un aux autres se faisaient.....

On finit par nous annoncer la réunion qui démarre avec trois quart d’heure de retard et on nous annonce l’ordre du jour qui fera état de la quantité et de la forme des professions de foi et bulletins de vote et du déroulement des travaux de mise sous pli.

Lorsqu’on est arrivé à la fin de la réunion, le directeur de la réglementation de la préfecture nous demande si on a une question ou remarque à faire, après la question étonnante d’un candidat que je connais pas « peut-on dénoncer une diffamation d’une profession de foi ? »
Je ne me souviens plus de la réponse faite.

Importante à mon avis, ma question a clos le débat : « quel est votre politique de recrutement pour les travaux de mis sous pli ? »

La présidente de la commission, qui est juge d’instruction au TGI de Toulon, m’a répondu : « nous avons recruté 450 personnes dont 40% de chômeurs et 20% d’étudiants et le reste des fonctionnaires »

« C’est ce qui était prévu pour la présidentielle et en pratique ça n’était pas ça, je faisais partie des salariés je peux l’affirmer il n’ y avait pas 60% de précaires dans ce garage. »

« De toute façon seule la commission peut décider des embauches »

« Vous devez respecter la circulaire qui dit que vous pouvez employer des chômeurs selon la situation locale, nous sommes dans le département le plus sinistré sur le chômage, comment peut-on ne pas en tenir compte, de plus vous avez deux outils pour recruter la mission locale de Toulon qui compte plus de 4256 chômeurs et le CEDIS qui suit les RMISTEs vous avez de quoi recruter. »

« C’est nous qui décidons »

Bon.

Seul est intervenu après moi est mon camarade François ALCARZ suppléant de Joel ARNAL dans la 7 ème circonscription.

Il a demandé qui faisait partie de la commission, qui statue sur les recrutements :
3 fonctionnaires (directeur de la réglementation de la préfecture, responsable du service de l’élection de la préfecture et un fonctionnaire magistrat du ministère de la justice locale avec un trésorier fonctionnaire de la préfecture).

Candidate je dis que je ne suis pas d’ accord avec cette politique de recrutement qui transgresse à la fois le code du travail, le statut de la fonction publique et la morale de notre république. De plus ce sont des pratiques discriminatoires.

- Toute embauche qui émane d’un service public doit passer par voie publique : presse ; ANPE ; mission locale…..
- Un fonctionnaire n’a pas le droit de travailler pendant ses congés payés, ni d’avoir un autre contrat de travail sauf pour travaux d’intelligence (écrivain, théâtre)

Pour la morale et le civisme : comment peut on accepter que des salariés qui ont un minimum pour vivre, des salaires de plus de 1500 euros net par mois passent devant des jeunes chômeurs qui touchent ni les ASSEDIC ni le RMI, devant des moins jeunes qui survivent avec le RMI ou l’A-P-I.

On tape sans arrêt sur cette couche de population, là nous avons l’opportunité de leur tendre la main comme le dit BBR (Liberté- Egalité- Fraternité). Pourquoi s’ en priver ????

Moi, je crie au scandale !!!!, même si ça m’enléve des voix.


En rentrant chez moi, j’ ai réalisé que j’étais au milieu des politiques politiciens : comment pouvaient-ils réagir autrement ?

Mais c'est bien pour cela qu'on est pas dans une situation d’urgence !!

Je ne raterai pas la séance de la LDH, car je mettrai tous les gardes fous possibles pour ne pas déteindre sur eux et rester la voix de ceux qui ne résignent pas et du peuple d’ en bas qui compte monter en haut dans cette Assemblée de la Nation et les faire bouger dans le bon sens.